Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’Industrie, du commerce, et de l’économie numérique infirme que le texte du Code numérique n’a pas été retiré. “Il n y a pas de rejet du texte de loi, mais comme il a été introduit avant mon arrivée, j’ai besoin de le revoir, pour avoir un avis.” a déclaré le ministre à agora-presse.com. Le texte de loi n’est pas rejeté pour le moment, mais en phase de révision.
Selon le journal électronique Febrayer.com, Elalamy a décidé de reporter le texte de loi afin d’y réaliser les ajustements nécessaires tout en tenant compte des différents points de vue des journalistes et des blogueurs. Ce qui donne à réfléchir, puisque le code de la presse est sous la régie du ministère de la communication. Pouvons-nous avoir deux capitaines sur le même bateau ?
Selon le journal (lavieeco) , ce texte de 114 articles a pour but de renforcer l’arsenal juridique encadrant le domaine des technologies de l’information et de la communication au Maroc. « Le développement du secteur du numérique ne doit pas être réalisé au détriment d’un autre enjeu majeur que constitue la sécurité des systèmes d’information » lit-on dans le préambule. Ce projet vise ainsi à mettre de l’ordre dans le monde virtuel en encadrant certaines libertés, en posant des règles au commerce sur internet et en s’attaquant à la cybercriminalité.
Si d’une part le ministère de la communication contrôle le secteur de journalisme y compris la presse électronique, et que d’autre part le ministère de l’industrie, de commerce et de l’économie numérique régule le contenu numérique, le journaliste exerçant sur l’étoile, suivra-t-il le code de la presse ou bien le texte de loi en cours de révision ? Mustapha El khalfi, fera-t-il marche arrière concernant l’abolition des peines privatives de la liberté de la presse ?