يومية بريطانية تسلط الضوء على المؤهلات التي تجعل من المغرب الوجهة السياحية الأولى في إفريقيا
Pas du tout content, mais très optimiste, Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom a présenté jeudi à Rabat les résultats annuels du groupe à fin décembre 2013. Les résultats affichent un recule de 17,4% à 5,5 milliards de dirhams (MMDH) contre 6,7 MMDH en 2012. Ahizoune n’a pas oublié d’évoquer le redressement fiscal de 1,5 MMDH supporté par le groupe en 2013.
L’opérateur qui passe sous le pavillon d’Etisalat a publié un chiffre d’affaires consolidé de 28,55 MMDH soit un retrait de 4,3% par rapport à 2012. Selon le patron de Maroc Telecom, cette baisse s’explique par la régression du chiffre d’affaires au Maroc qui a enregistré une baisse de 8,1% dû à la baisse de prix du mobile et à la chute des tarifs de terminaison d’appel.
En revanche, Maroc Telecom continue à enregistrer des résultats satisfaisants dans les filiales étrangères. Le chiffre d’affaires à l’international a progressé de 9,5% par rapport à 2012, se chiffrant à 7,7 MMDH. En décembre 2013, le premier opérateur marocain a enregistré notamment une marge d’EBITDA intéressante de 57,8% au Maroc. Elle représente 56,8% pour l’ensemble du groupe.
La concurrence sur le marché est fortement concentrée sur le segment du mobile qui est le plus rentable. Maroc Telecom détient un parc client mobile de plus de 18 millions. L’opérateur historique vise les grands portefeuilles pour les parcs postpayés, or, 90% du portefeuille est composé de clients prépayés. Sur le marché de l’ADSL, le groupe est en situation de monopole avec 99,95% de part de marché « Si on l’est, c’est que nous avons osez investir » a laissé entendre Ahizoune.
Pour ses perspectives sur l’exercice 2014, Ahizoune prévoit, sauf événement imprévu, une croissance des investissements et une légère baisse d’EBITDA qui peut être expliqué, entre autres, par la croissance de l’endettement de Maroc Telecom, surtout que l’opérateur continue à distribuer 100% de dividende.